Journal de recherche


Première réflexions (J.-L. Arnaud, 17 avril 2004)

Le 17 avril 2004, par Jean-Luc Arnaud

Mon travail porterait surtout sur la fin du XIXe siècle, à partir de plusieurs sources :

  • les plans. A partir de 1868 (à la veille des grands travaux d’Isma’il pacha), ils sont assez nombreux et de nature assez diverse, pour suivre le déroulement des multiples projets (réalisés ou non) d’amélioration et/ou de réorganisation du tissu urbain.
  • les déclarations d’utilité publique (DUP) des voies de circulation (plusieurs centaines en quelques années au milieu des années 1880) qui permettent de saisir le point de vue des édiles sur le plan de circulation et ses priorités. A la fin des années 1880, l’annulation de certaines DUP montre aussi comment l’administration, dont les moyens d’intervention sont dérisoire en matière d’édilité, révise ses premiers projets à la baisse.

Mes questions ne touchent pas vraiment aux questions sécuritaires (que je n’ai pas croisées dans les sources et qui ne me semblent pas vraiment d’actualité à ce moment-là), mais plutôt aux questions édilitaires. Par exemple, les DUP ont pour objectif principal de faciliter la circulation plus que de la sécuriser. Il me semble cependant qu’il serait intéressant de saisir l’émergence des questions sécuritaires (peut-être avec le trawmay du Khalig, vers 1900, qui est évoqué comme très dangereux pour les piétons) et, à partir de ce moment-là, d’observer la manière dont s’opère la négociation entre fluidité et sécurité. Il ne faut cependant pas perdre de vue que les procédures de DUP et l’alignement ont aussi pour objectif de définir un espace public (au sens fort) qui soit le moins possible susceptible d’appropriation (quoi de plus facile à approprier qu’un recoin).


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